Exocet Warp 67 2007 | 02/08/06 |
| En avant première, l'essai de la nouvelle "bombe" de slalom de chez Exocet : la WARP. Pourra elle faire mieux que la Turbo² 67 ? Le pari est osé...
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- Le Shape : Douce évolution de la Turbo Boost² 67 qu’elle remplace, la Warp 67 apporte tout de même quelques différences. La section du pont entre les straps est plus épaisse, et apparaît comme plus dômée. Le nez parait un peu plus rond avec des rails un peu moins aplatis.Les inserts de straps ont été décalés d’un cran vers l’arrière, ne l’oubliez pas quand vous monterez les straps.
- Construction : Toujours aussi légère, la construction full carbone cède sa place à du bois/carbone, pour un gain en résistance et moins de rigidité dans le clapot.
- Equipement : Les straps sont les derniers Exocet, bien rigides et adaptés au Slalom. Les pads sont plus sophistiqués que l’année dernière, et reprennent les formes développées sur la Warp Formula pour un appui sur le pont plus facile (les doigts de pieds sont rehaussés), et toujours les amortisseurs sous les talons.
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- Sur l’eau : Equipé de la Neilpryde RSS 7.8, le flotteur n’a pas besoin de beaucoup de vent pour décoller.
Avec un vent d’Est de 10 à 16 nœuds, un clapot serré, ce ne sont pas les conditions idéales pour apprécier le plein potentiel du flotteur, mais, malgré cela, le planning est obtenu très tôt, le flotteur est très réactif. Le pont dômé permet tout de suite de lifter le flotteur et d’accélérer immédiatement. Avec les straps montés tout à l’arrière la planche accélère très fort avec une assiette plus haute que la TB²67, et un comportement plus vivant.
Ce réglage est le plus rapide, il faudra peut être avancer les straps d’un cran (tout du moins le strap avant) dans le très gros clapot et le vent plus fort pour conserver un contrôle optimal. Le « biseau » arrière parait jouer son rôle dans l’assiette du flotteur en libérant la section arrière.
Au jibe, c’est indéniablement un flotteur de course, mais avec un engagement franc et une voile bien bordée, on ressort au planning sans aucun souci.
Au retour, en abattant dans la petite houle, le flotteur démontre tout son potentiel, en transformant chaque risée en accélération, et survole le clapot sans freiner, ni enfourner.
La remontée au près est très bonne, il faut juste un peu plus de vent que sa "cousine" la S3² pour être « calé » à cette allure.
- Conclusion : Pour résumer, cette Warp est plus vive, plus haute sur l’eau que la Turbo² et a moins besoin d’être surtoilée pour donner tout son potentiel.
On peut pressentir une Vmax supérieure sur le plat et un gain dans les vents irréguliers avec une réactivité supérieure aux variations de vent.
En clair, toujours aussi facile et confortable, mais un peu plus nerveuse et vivante, et au résultat surement encore plus rapide. Que demande le peuple ?
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